Quand l'homosexualité fait scandale...

Aujourd’hui, mardi 22 janvier, un terme est revenu plusieurs fois dans la presse : homosexualité. 

La France a été condamnée ce matin par la Cour Européenne des Droits de l’homme pour avoir refusé une adoption à une homosexuelle. E.B, ce sont ses initiales. Elle est institutrice dans le Jura. En couple avec une psychologue depuis 1990, elle veut adopter un enfant. Mais les services départementaux refusent. Raison invoquée : défaut de « repères identificatoires » dû à l’absence de référent paternel. La France, mère des Droits de l’Homme est-elle en retard sur son temps ? Il faut rappeler que 9 pays européens admettent l’adoption par des couples homosexuels.

 
Certaines personnes dans notre pays s’offusquent de voir deux personnes du même sexe élever un enfant. Et si on allait encore plus loin ? Est-ce possible ? Pourquoi pas ! Direction l’Australie. La pièce de théâtre qui fait sensation en ce moment aux antipodes s’appelle Corpus Christi. Le héros n’est autre que Jésus. Son auteur, Terrence McNally, fait trembler tout le corps ecclésiastique. Et pour cause. La trame de sa pièce tient en une question : et si le Christ était homosexuel ? Il soumet l’idée que Jésus aurait pu avoir une liaison avec un apôtre. Et pas n’importe lequel ! Judas ! Si vous faites déjà les gros yeux, ne lisez pas plus loin.

L’histoire présente en effet le Messie célébrant un mariage entre deux apôtres. Et cerise sur le gâteau : Corpus Christi sera joué le 7 février prochain, jour de la Gay Pride à Sydney, l’une des éditions les plus excentriques du monde. Les temps ont changé. Aujourd’hui, ce sont les Australiens qui bousculent les idées reçues. Il fût un temps où c’était la France qui passait la monarchie à la guillotine…