En Australie, Tsonga fait l'unanimité...et pour cause...

Publié le par Bérangère Chatelain

undefinedAu départ, ils étaient 28 joueurs et joueuses de tennis à représenter les couleurs tricolores à l'open d'Australie. Tours après tours, ils n'ont pas résisté aux coups et à la magie de Roger Federer, à la pression du premier grand chelem de l'année, aux blessures et à la mauvaise chance. Deuxième semaine, il n'en reste qu'un: Jo-Wilfried Tsonga ! 

Qui ça ? 

JO - WILFRIED TSONGA. Adepte des blessures à répétition pendant deux ans, le jeune manceau est maintenant le nouveau chouchou du public australien (derrière Lleyton Hewitt, bien sûr!). S'il ne gagne pas son quart de finale cette nuit contre Mikhail Youzny, Tsonga aura au moins le mérite d'avoir remporté la palme annuel du coeur des Aussies. Attention, un "trophée-cleanex". Il y a deux ans, le public de la Rod Laver Arena  s'était entiché d'un Français aux origines chypriotes, Marcos Baghdatis. Quelques années plus tôt, Mickael Llodra et Fabrice Santoro n'avaient pas eu de mal à faire l'unanimité. Ils avaient partagé leur victoire en double avec le public en leur offrant un vrai strip-tease. Fastoche ! 

Un show qui promet !

Tsonga, lui, n'a pas eu besoin d'aller jusque là. Son cheval de bataille: les têtes de série. C'est plus drôle ! Andy Murray, d'abord, puis le tour de Richard Gasquet est venu en huitième de finale. Impossible de résister face aux coups d'un jeune tigre de 23 ans qui a faim de victoires. Une demi-finale à l'Open d'Australie ? ça ne pourrait être que le hors d'oeuvre. Va-t-il aussi faire le show cette nuit face à Mikhail Youznhy ? Un nom qui n'est pas sans rappeller de mauvais souvenirs aux fans français de la coupe Davis (le Russe s'était relevé au 3e set dans le dernier match décisif en finale contre Paul-Henri Mathieu en 2002). 

"Jo" a la hargne

Les experts et le capitaine de l'équipe de France, Guy Forget, aiment à la comparer à Muhammed Ali. Il n'irait pas jusqu'à croquer une oreille, mais sa chevelure et les traits de son visage ressemblent étrangement à ce mythe de la boxe. Tsonga le doit au mélange gagnant entre une mère française et un père congolais. 
Bref, un joueur français qui ne lâche rien contre un joueur russe qui ne lâche rien= un long match pourvu de rebondissements, de "Ahhhh", de "Ohhhh" et d'applaudissements. Jo-Wilfried Tsonga sait ceque c'est. Déjà l'année dernière, le premier tour l'avait amené à affronter Andy Roddick. Un match d'anthologie: il s'était conclu par le plus long tie-break de l'histoire de l'Open d'Australie (20 - 18), victoire pour l'Américain. 

Je vous le disais, Tsonga a faim de spectacle...

Publié dans L'actu de ce jour...

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